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Valerica

3 août 2007

Un poet génial

Quand j'étais élève, j'avais quelques poets préférés.  Un d'entre eux était Pouchkine. Il était russe, un phisique agréable à mon avis, un melange de sang rus et african. Une grande sensibilité, un belle ecriture, et un tragique destin. Je detiens maintenant un peu plus d'informations sur ce genial poet et je vais les publier telles qu'elles. Les voilà :   


Alexandre Sergueievitch Pouchkine (1799-1837)

"La prédiction se réalise. J'ai provoqué Dantès en duel. L'Allemande ne m'avait-elle pas annoncé une mort violente par la main d'un homme blond ? Je sens la puissance du destin, je vois comment il est en train de se réaliser, mais je ne peux pas l'éviter, car le déshonneur est plus terrible que la mort".

Pouchkine, Journal secret (1836-1837) Editions "Sortilèges ", 1994

Le duel

27 janvier 1837. Le crépuscule descend sur une clairière non loin de Saint-Pétersbourg. Sur la neige immaculée, se détachent deux silhouettes sombres, pistolets en main.

Placés à vingt pas de distance l'un de l'autre, les deux adversaires se toisent : Pouchkine, le poète russe et Georges-Charles de Heeckeren d'Anthès, le "Français", natif de Soultz et chevalier-garde de l'Impératrice.

Dans quelques instants, ils seront fixés sur leur sort respectif. Mieux vaut en finir.

Une détonation retentit, déchirant le silence, suivie bientôt d'une autre.

Pouchkine et d'Anthès sont tous deux blessés.

Pourtant la Mort est là qui rôde, attendant son tribut, lugubre et impassible...

Pouchkine, dont la blessure au ventre devient alarmante, est transporté d'urgence chez lui. Il mourra deux jours plus tard. Ainsi s'éteint le plus grand écrivain russe de tous les temps, l'égal de notre Victor Hugo au panthéon des poètes.


cliquez sur l'image
pour l'agrandir

Alexandre Sergueievitch Pouchkine

Un caractère passionné

Alexandre Sergueievitch Pouchkine naquit le 26 mai 1799 (6 juin pour les orthodoxes).

Son enfance et son adolescence furent marquées par l'amour des livres - il découvrit très tôt la littérature française notamment - et son passage au très sélectif lycée Impérial de Tsarskoié-Sélo. Là, il s'adonna à la poésie, son domaine de prédilection. A 15 ans, il publia son premier texte et reçut deux ans plus tard des commandes officielles.

Fonctionnaire impérial, il mena une vie mondaine plutôt dissolue. Son insolence tant verbale que littéraire, ses opinions libérales, lui valurent de nombreux démêlés avec le pouvoir tsariste. Il fut condamné pour dettes en 1835, malgré le succès d'oeuvres telles que Prisonnier du Caucase (1821), Eugène Onéguine (1823-1830), Boris Godounov (1825), ou encore La Dame de Pique (1834). Entre-temps, en 1831, il avait épousé Natalia Gontcharov qui lui donnera quatre enfants.

C'est en 1836, que le personnage de Georges-Charles Heeckeren d'Anthès fit son apparition dans la vie de Pouchkine. Courtisant assidûment la (trop) belle Natalia, d'Anthès éveilla chez le poète suspicion, jalousie et colère. Suivra l'inévitable duel et la mort de l'écrivain, le 29 janvier à 14h45.

Natalia Nikolaievna Gontcharov

"La beauté la suivait comme une ombre radieuse, la précédait avec la constance du cliché "la gracieuse épouse", la "belle Natalia", "femme splendide" "délicieuse créature". Pour personne elle n'était simplement Natalia Nikolaievna Gontcharov, épouse Pouchkine. Où qu'elle apparût, sa grâce éclipsait les autres femmes ; [...] Pas un seul homme à Pétersbourg qui ne soupirât en secret pour elle ; sa beauté lumineuse [...] faisait à tous tourner la tête. Grande, un décolleté généreux et nivéen, une taille d'une finesse inouïe [...] Des traits menus et d'une perfection toute classique, des sourcils d'un noir velouté, de longs cils noirs comme ses cheveux [...] des yeux transparents, à la couleur changeante, entre le vert, le gris et le châtain. Leur petite imperfection exaltait le charme d'un visage où tout était grâce, harmonie, délicat accord des lignes et des volumes."

 

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4 février 2007

J'adore Chopin

Depuis mes premières années d’adolescence j’écoute Chopin avec la même émotion et le même enchantement  car cette superbe musique  parfois si  douce,  ou  révolutionnaire et pathétique, parfois  si triste, est toujours chargé de passions. Je  pourrais  l’écouter toute une vie en éprouvant chaque fois  la même admiration pour ce génie de la musique romantique.

 Chopin est né le 1er mars 1810 en Pologne d’un père français et d’une mère polonaise, Il est le deuxième d’une famille de quatre enfants. Il est mort le 17 octobre 1849 de tuberculose pulmonaire, à seulement 39 ans.

 Depuis sa tendre enfance Frédéric Chopin se montre  passionné par le piano.  À l’âge de six ans on lui trouve un professeur,  (Adalbert  Zywny ), qui lui communique sa passion pour Bach et Mozart. Mais le professeur est violoniste de métier.

A huit ans Chopin compose sa première polonaise.  A douze ans il n’a déjà plus rien à apprendre du vieux Zwyny. 

 Après avoir terminé le lycée, en 1827, il commence ses études à la Faculté de composition de  l'Ecole Supérieure de Musique et obtient le diplôme de composition en 1829. Sur ce diplôme on peut lire une mention inscrite par son professeur : "particulièrement doué, génie de la musique ".

 En 1830 il part pour Vienne  et une semaine après son arrivée dans la capitale autrichienne, commence l’insurrection de Varsovie. (Les russes, les voisins de la Pologne, ont été toujours le pire ennemi de la Pologne). Chopin est bouleversé !  Malgré son envie de rentrer dans son pays, il reste à Vienne. Ici il obtient un passeport pour la France et  quitte Vienne pour aller à Paris.

Avant même d’arriver à Paris, il apprend l’écrasement de l’insurrection, la prise et le sac de Varsovie par les troupes russes : le 18 septembre 1831. Sa colère envers les Français qui n’ont pas secouru son peuple est réelle.

 - Mais à cette époque, Paris est la capitale de la musique et Chopin a le coup de foudre pour cette ville, quoi qu’il n’ait pas l’intention de s’établir en France. Pourtant une fois arrivé  à Paris il a l’occasion de se faire présenter à Rossini, Cherubini et à Kalkbrenner, le pianiste incontesté de l’époque. Chopin fait aussi la connaissance de Pleyel, dont il défendra cette marque, devenue célèbre, et qui le fournira en pianos jusqu’à la fin de sa vie.

 Liszt, Berlioz, Mendelssohn, deviennent ses amis. Quel bonheur !
Regarder Paris à cette époque, dans le site si dessous :  http://www.coindumusicien.com/Fredchop/pluspari.html#0C’est dans les salons Pleyel que Chopin donne son premier concert le 26 février 1832.

 A 22 ans.

Il est rapidement adopté par l’élite cultivée, et gagne largement sa vie en donnant des cours de piano aux jeunes gens de la société. Toujours élégant, bien habillé, avec beaucoup de goût, très fin, élancé, il est nommé par les parisiens « L’arbitre de l’élégance ».
Quoique à chaque concert il enthousiasme son auditoire par l’originalité de ses compositions, sa virtuosité, l’élégance de ses interprétations,  en général il préfère donner des leçons.
La raison est simple : son état physique, ne lui permet pas de jouer longtemps en public, à la différence d'un Liszt par exemple. Sa santé est en effet très fragile.

 Il se met à cracher du sang. Il est épuisé et tousse sans arrêt. C’est la tuberculose ! Du fait de cet état, il rate son mariage : il comptait en effet épouser la jeune, douce et belle Maria Wodzinski, car il s’aimaient tant. La jeune fille appartenait à une famille qu'il connaissait depuis l'enfance. Mais la mère de Marie s'y oppose, affolée par sa maladie.

En mai 1834, il aurait du se rendre à l’ambassade russe pour régler son droit de séjour en France, mais il refuse de s’y rendre a une autre ambassade que la sienne, et devient par cette décision un émigré polonais. Cette décision lui interdit toutes possibilités de retour en Pologne.

 Le talent de  Chopin est unique, il est compositeur, un improvisateur de génie,  pianiste et  pédagogue. Autant d'aspects d'une personnalité créatrice unitaire, dont l'originalité et l'indépendance ont été reconnues d'emblée. http://www.culture.gouv.fr/culture/actualites/celebrations/chopin
Pratiquement autodidacte au piano, Chopin en a tiré une exploration sonore et technique entièrement neuve. Il est l'unique génie musical du 19e siècle à s'être délibérément concentré que sur son instrument. 

 A 28 ans il fait la connaissance de George Sand. Ils ont trop souffert tous les deux (elle venait de rompre la liaison avec Alfred de Musset, lui, séparé de Marie, qu’il a beaucoup aimé), pour se lancer dans une nouvelle aventure sans méfiance. Dès le début, cet amour est voué à l’échec... !

Leur liaison va durer neuf ans, mais leur intimité, peut-être juste quelques mois. Sand  était assez protectrice, maternelle, et Chopin à cette époque en avait un peu besoin de ça à cause de sa maladie et du fait qu’elle se sentait à l’aise partout dans ce monde ou il avait débarqué depuis peu de temps.  Mais, Chopin, lui, très jeune, rêve encore à l’ombre des jeunes filles en fleur et cette dame à huit ans de plus que lui. »

http://www.coindumusicien.com/Fredchop/rencontr.html (si vous entrez dans ce site, mettez le son pour écouter la nocturne op 9, N°2 que j’aime énormément. Je l’avais jouée entre 16 et 18 ans. Après  j’ai quittée pour quelque années mes parents pour aller faire des études et là je n’avais pas de piano.

Chez Chopin la  variété des sentiments (pour  sa patrie, pour sa nouvelle vie parisienne qu’il aime beaucoup,  ses désirs)  toutes ses  états d’âmes  se ressentent dans son œuvre,  et c’est celle-ci la caractéristique et la  valeur de sa cette magnifique  musique.

Chopin, dans sa différenciation sentimentale montre un panorama si ample qu’il est difficile de le saisir par la pensée. Un phénomène exceptionnel de ce point de vue constitue le cycle de 24  PRELUDES OP. 28, un guide raffiné de l’âme et ses replis les plus profonds. La variété d’émotions et d’ambiances est visible même dans le genre, on dirait, lié avec un seul type d’expression, le nocturne. En fait, chacune de vingt nocturnes de Chopin montre une face émotionnelle différente, sans parler des reprises et évolutions à l’intérieur de la pièce.

« Les mêmes grandes émotions patriotiques que l’auteur exprimait dans ses lettres et les notes intimes, avaient laissé également des traces durables dans sa musique. Mais il faut de l’intuition et de la sensibilité pour les reconnaître - aussi bien celles du pianiste que celles de l’auditeur. »

« Chopin a donné une voix propre à la main gauche, écrit Hélène Grimaud; il a exigé d'elle une vertigineuse virtuosité »

L’œuvre de Chopin

 Il est difficile de classer l'œuvre de Chopin de façon strictement chronologique. Chopin a écrit des nocturnes, des mazurkas, des polonaises, des sonates, et des magnifiques Valses qui n’ont rien  d’un valse qui se danse, mais qui sont  d’une grande beauté et d’une grande difficulté d’interprétation  « La valses brillante » par exemple : magnifique et pour moi impossible d’interpréter.

Je vous présente l'essentiel des genres qui constituent l’œuvre de Chopin:

1. Les Polonaises, C'est avec l'opus 26 n° 1 que Chopin ouvre une nouvelle voie et lui donne son caractère martial. » http://www.coindumusicien.com

Polonaise opus 26 n° 1


2. Les Mazurkas,

( Comme la polonaise, la mazurka est à l'origine une danse. Chopin en a conservé ce rythme. Chopin mettait dans les mazurkas la Pologne en musique.

" Il a ennobli la mélodie, agrandi les proportions."

. (Mettez le son pour écouter la Mazurka opus 7 n°1). 

Mazurka opus 7 n° 1


3. Les Nocturnes,

(C'est de la musique d'état d'âme que j’adorais et que j’aime toujours.

On s’abandonne vers un état de sensibilité diffuse. Ce sont des pages où se mêlent la tristesse, la mélancolie, la douleur, en fait c'est le journal intime de Chopin. )

 Nocturne n° 13 op. 48 n° 1

Les Sonates, (j’aime l'opus 35 avec la marche funèbre et l'opus 58. Ces deux sonates sont une pure merveille ! La sonate (opus 35) est articulée autour de la marche funèbre et de l'idée de la mort, avec un dernier mouvement très court où les deux mains jouent à l'unisson. )

 

   4.  Les Etudes, Étude op. 25 n° 1 

( Chaque étude a un but technique bien définit)

 5 . Les Valses : Valse opus 64 n° 2 en ut #

mineur 

(Ce sont de véritables poèmes, pleines d'élan spontané. Le lyrisme de Chopin peut à nouveau s'exprimer pleinement et en aucun cas il ne faut considérer ses valses comme des œuvres de moindre qualité.)  

  6. Les Ballades

Ballade en Sol mineur op. 23 

Quatre ballades, quatre chefs-d'oeuvre.

           ( Vous pourrez retrouvez l'analyse complète de cette oeuvre dans le site " le coin du musicien" (analyse) )
 

   7. Les Préludes. 

Prélude op 28 n°24 

      ( Il s'agit davantage de la pensée de l'auteur, de ces souvenirs, de son journal intime, que d'une simple image.

Mais la maladie va l’emporter : Dans le quotidien polonais du 25 octobre, Norwid publie son éloge funèbre en ces termes magnifiques:
" De par la naissance Varsovien, de par le cœur Polonais, et de par le talent citoyen du monde, Fryderyk Chopin vient de nous quitter. [...] Il savait cueillir des fleurs des champs sans leur faire perdre leur rosée ni leur duvet »

Fin

PS. Si vous  achetez ses œuvres en Cd, choisissez bien l'interprète, Moi j’aime Maurizio Pollini et  Martha Argerich (d’Argentine)

- Une anecdotes sur Frédéric Chopin que je tiens a la publier :

Improvisation à Vienne
Le 11 août 1829, Chopin donne son premier concert à Vienne. Il doit improviser car l'orchestre n'arrive pas à déchiffrer son Rondo... c'est pourtant un succès !

 - Il y a dans ce site ci-dessous, des photos de la maison de la famille Chopin à Varsovie. Et aussi une belle photo de son tombeau  dans le cimetière Père Lachaise à Paris, sur lequel on voit presque chaque jour des fleurs déposées par ceux qui aiment sa musique.

On peut passer un bon moment en souvenir de Chopin :

http://www.beskid.com/chopin.html :

Et il y en a  aussi :

- Le Musée de la vie romantique
dans le Hôtel Renan-Scheffer, 16, rue Chaptal, Paris 9e. Métro : Blanche, Saint-Georges
où sont présentées des collections de souvenirs ayant appartenu à des écrivains, des artistes et des musiciens de l'époque liés à Chopin.

- Aussi vous pouvez lire l’article nécrologique dans la gazette « La Musique » « publié avec le concours des meilleurs écrivains et compositeurs de France et de l’étranger »

L’article paru le 21 octobre 1849 à l’occasion du service funéraire à l’église de la Madeleine. Sur le site : http://www.frederic-chopin.com/madeleine.pdf 

- Aussi  la Bibliothèque polonaise,  un endroit très particulier, lié à l'émigration pendant le partage de la Pologne, créée pour préserver et promouvoir la culture polonaise à ce moment difficile. Y est liée la Société historique et littéraire polonaise, sûrement la plus ancienne organisation polonaise à l'étranger, créée en 1832.

A cet endroit, Chopin a travaillé et rencontré notamment Adam Mickiewicz.

Le président pense que l'esprit du musicien "plane encore dans ces murs", précise qu'il existe ici un Salon Chopin (seul musée à Paris) et le musée Mickiewicz (visible jeudi et samedi), et qu'il a retrouvé récemment un livre de Karol Szymanowki sur Chopin et "adhère totalement" aux propos qu'on peut y lire: "Chopin a réussi a réconcilier l'identité nationale, mais en même temps il est universel", avec une dimension qui dépasse largement les frontières d'une culture polonaise ou française.
Et citant Szymanowski, il conclut : "La chose la plus grande que puisse faire un artiste c'est ce qu'a accompli Frédéric Chopin: il a passé la plus grande partie de sa vie hors de son pays pour son pays, il est partout car il a habité avec sagesse l'esprit de la patrie. Et il repose dans la patrie car il est partout."

Et si vous pouvez voir le film :

La Délégation de l’UNESCO
est heureuse d'annoncer la parution du film

 « Norwid : Poète de l’Europe »

Réalisé par Florian Lebrun

D’après un scénario de Krzysztof Jezewski et Florian Lebrun 

AVEC

Andrzej Seweryn (Sociétaire de la Comédie-Française), Michael Lonsdale, Jean Mambrino, Stéphane Blet, Krzysztof Jezewski, Marie-Thérèse Ferrand, Isabelle Hagège-Mettler, Katia Zylberberg, Teresa Budzisz-Krzyzanowska, Mathieu Poilroux, Isabelle d’Ornano, Roger Legras, Christophe Potocki, Michael Gibson, Maria Delaperrière, Soeur Alina Merdas, Claude-Henry du Bord, Dominique Daguet, Ewa Bienkowska, Takayoshi Azuma, Ewelina Bromblik, Marta Jedrzejewska, Joanna Krawcewicz, Ewelina Kucharska, Ewelina Malota, Katarzyna Palmowska, Andrzej Pozlutko, Maciej Szlachta, Piotr Szumelda-Krzycki, Maria Stapor, Agnieszka Szczygiel.

MUSIQUE DE

Stéphane Blet, Akira Tamba, Frédéric Chopin,
Robert Schumann, Mieczyslaw Karlowicz.

Docudrame français en couleur d’une durée de 90 minutes (2002).

11 janvier 2007

J'adore Saint-Petersbourg

Nous avions 26-27 ans. Il y a très long temps ! Nous    étions débordants d’énergie, et de projets. On vivait dans un pays communiste fermé à l’étranger. On ne pouvait pas voyager ni  faire ses vacances dans un pays occidental,  ni inviter des  amis occidentaux chez nous. Le communisme appliquait cette méthode d’isolement et critiquait par tous les moyens l’occident comme étant un lieu de perdition. Pour mieux préserver son pouvoir. Mais en cette année 1962, il y avait un peu plus de liberté.

Comme l’entreprise dans laquelle mon mari était ingénieur avait organisé une excursion intéressante : Kiew-Leningrad-Moscou.( Leningrad pour ceux qui ne le sauraient pas était  l’ex  Saint-Petersbourg),  nous avons commencé a nous préparer avec enthousiasme.

 On attendait avec impatience  visiter  la ville de Pierre le Grand, Tzar de Russie (il fut le tsar de Russie dès 1682 et le premier empereur de l'empire russe de 1721 à 1725. Son  vrais nom, Piotr Alexeïevitch Romanov, de la grande famille des Romanov). Ce personnage nous a toujours intéressé et fasciné ;



 Pierre Ier de Russie peint par Paul Delaroche.

Moi et Alexandre, mon mari, avions  beaucoup lu sur sa vie : Type  intéressant, un caractère vif, plein d’énergie, imposant (haut de 2 m), très intelligent, qui aimait la vie, mais qui a su aimer et transformer son pays moyenâgeux et la vie de la vieille Russie, en poussant ce pays vers la modernité. « Il fit face à beaucoup d'oppositions d'hommes politiques russes et réprima brutalement toutes les rebellions envers son autorité. Et ce qui est très original c'est qu’en  1697, s'inscrivant anonymement sous le nom de Pierre Mikhaïlov dans une suite diplomatique  il se rendit d'abord en Prusse, où il étudia essentiellement l'artillerie, puis dans l'Empire des Habsbourgs, aux Pays-Bas, où il travailla comme simple ouvrier dans les chantiers navals de la Compagnie hollandaise des Indes orientales, et en Angleterre pour approfondir ses connaissances théoriques en matière de construction navale. Il étudia la construction navale à Amsterdam et Deptford (Londres) » (http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Ier_de_Russie )

 Pierre le Grand

Après être retourné en Russie, il réforma la science en incluant les inventions d'Isaac Newton (qu'il avait apprises en Europe de l'Ouest) et réprima la rébellion des Streltsy (les gardes impériaux russes) qui avaient aidé sa sœur Sophia à essayer de l'éliminer. « Dans bien des domaines, l’œuvre de Pierre prolongea celle de ses prédécesseurs, mais en allant beaucoup plus loin, que ce fût dans le domaine militaire, dans celui des réformes administratives, voire, jusqu’à un certain point, dans celui de la culture, de l’enseignement et de l’Église. Depuis la première campagne d’Azov en 1695, contre l’Empire ottoman, son règne se passa en guerres quasi incessantes — sur ce point, il n’avait rien à envier à Louis XIV avec lequel il était comparé. Et l’on oublie trop souvent cette évidence : c’est sous Pierre que la Russie devint une monarchie militaire, comparable à ses grandes sœurs du « Nord », la Prusse et la Suède. Les méthodes employées par le tsar et ses lieutenants pour entraîner un pays mal préparé aux guerres européennes, à affronter l’armée suédoise, une des plus fortes d’Europe, furent mises progressivement en oeuvre à partir de 1699, date de l’entrée en guerre de la Russie contre la Suède. Le double système ancien — celui du ban et de l’arrière-ban de la noblesse (destinée surtout à la cavalerie) mobilisée le temps d’une campagne, et celui des régiments réguliers de mousquetaires et de canonniers, fit très rapidement place à une seule armée uniformisée et obéissant à une organisation unique en Europe, codifiée par le Règlement militaire de 1716 ». http://www.asmp.fr/travaux/communications/2003/berelowitch.htm

  Nous voilà à Saint-Pétersbourg.  La ville qu’on rêvait de visiter depuis toujours. La ville où j’aurais aimé  vivre si elle ne faisait partie d’un pays communiste. J'ai aimé aussi l'hitoire de cette ville  et nous avons constaté que la population est differente. Plus calme, plus instruite, plus elegante, plus rafinée. En plus il y a cette histoire du courrage que les gens on eu pendant la deuxieme guerre mondiale quand Leningrad a été assiegé.

En  1703,   Pierre le Grand,  tzar de  Russie, a réussi en 10 ans seulement, faire  surgir au milieu du delta de la Neva et parmi les marais, l’une des plus belles villes du monde : il la baptisa Saint-Pétersbourg.  Il la fonda en 1703 à l'image d'Amsterdam qu'il admirait. La ville devint la capitale de la Russie en 1712. Cette nouvelle Venise du Nord fut ensuite le centre de la vie politique en Russie jusqu'à la Révolution russe de 1917. Renommée Petrograd de 1914 à 1924, elle changea à nouveau de nom de 1924 à 1991 adoptant le nom de Leningrad suite à la mort de Lénine.

Pierre le Grand, qui était un personnage d’une énergie débordante et qui désirait changer son pays assez moyenâgeux,  étant un grand admirateur de l’occident, a essayé de moderniser les  Russes et la Russie. Pour construire Saint-Pétersbourg  il  a  fait examiner  les rives de l’estuaire de la Neva et des îles, et en a trouvé celle-ci  qui était très convenable pour le bâtiment de la « Ville aux cent îles  et aux cinq cents ponts »  appelée non sans fondement "Venise du Nord". Pour la construire, le tsar fit venir, dans un premier temps, quarante mille hommes puis, chaque année, trente mille autres. Les conditions de travail et d’hygiène, extrêmement dures, coûtèrent la vie à des dizaines de milliers d’ouvriers ;  Tout au long des XVIII et IXe siècles, la ville s’enorgueillit de palais somptueux, d’églises, de monastères, de résidences particulières qui ne le cédaient en rien au luxe des demeures aristocratiques ou de l’amirauté ; rapidement devenue le principal chantier naval de Russie, celle-ci était comparée à l’arsenal de Venise. Dans le port qui ouvrait la ville sur la mer, se pressaient des navires de toute l’Europe.

Comme on avait étudié la langue russe à l’école et aussi  son histoire, sa géographie, ses coutumes, son folklore avec sa musique et ses danses, (n’oublions pas que la Roumanie était sous l’occupation russe et toujours sous le contrôle russe) nous étions parfaitement informés et bien sur très curieux de voir enfin ce pays. Une fois arrivés à Leningrad (Saint-Pétersbourg), nous étions complètement émerveillés. Nous avons  parcourus rues, avenues et perspectives, visités les palais et les musées, ou bien  nous avons  flânés au long de la Neva.  Surtout qu’on  faisait souvent  la comparaison avec Venise.  

En ce moment là, à Saint-Pétersbourg au mois de juin  il y avait la splendide période de  nuits blanches et il faisait un temps très doux. On y avait rencontré la jeunesse communiste (c’était le but de l’excursion pour les organisateurs) et si pendant la journée nous visitions musées, parques, et tout ce qu’il  y avait  à visiter, le soir, on rencontrait cette jeunesse russe et on restait  avec eux toute la nuit  au bord de la Neva, en  les écoutant comme ils nous chantaient des belles chansons russes en s’accompagnant de la guitare. Nous étions   fascinés par leur talent,  mais, je crois que ces magnifiques nuits blanches y étaient aussi pour quelque chose. On voyait bien quand on regardait nos montres qu’il faisait déjà minuit ou une heure du matin,  mais il y avait toujours  un crépuscule doux, une  agréable et mystérieuse lumière. Située à 60 degrés nord, Saint-Pétersbourg,  est célèbre pour ses fameuses « nuits blanches ». Mais si on va au nord du 66e parallèle, on franchit le cercle polaire. Au-delà de cette limite, le Soleil ne se couche pas pendant quelques jours ou quelques semaines de part et d’autre du solstice : c’est le soleil de minuit.  

 Mais le plus grand événement de notre excursion à  été la visite de l’Ermitage,  un des plus beau musée du monde. Il  renferme une fabuleuse collection de peintures. Il possède, en outre, des départements consacrés à la préhistoire, à l'art gréco-romain, à l'Égypte ancienne et aux antiquités russes et orientales. Des trésors qui datent  depuis longtemps car la Grande Catherine, pendant son règne, «  a mis en place un remarquable réseau d'achat des œuvres d'art à l'étranger qui fonctionnait par l'intermédiaire de ces diplomates, ambassadeurs, ces amis très proches et  indicateurs spécialistes d'arts. Elle n'hésitait pas à payer le prix fort dès qu'elle apprenait que telle ou telle collection était disponible sur le marché. Quant on parle de marché, il s'agit des collections privées que les propriétaires (la plupart, très riches représentants de la noblesse et de la haute société) étaient obligés de vendre parfois à cause de problèmes d'endettement. » Trouvé dans le site : http://www.russie.net/russie/ermitage.htm

Nous étions  fascinés aussi par le palais lui-même et en passant d’une pièce à l’autre nous  ne pouvions  pas rester indifférents à a beauté du plancher, un  parquet fait de plusieurs essences de bois rare. Il y avait même l’ébène.  

Le jour suivant nous avons visité  Petrodvorets  c'est-à-dire  le « Palais d’été » du tzar, avec ses jardins magnifiques où Pierre le Grand  s’est inspiré de Versailles.  Au XIXe siècle, l'aristocratie locale aimait à se promener au milieu de ses pavillons, de ses fontaines et de ses statues disposés suivant une rigoureuse symétrie. A l'une de ses extrémités, le modeste palais d'été (1704-1714), fut le premier palais de Saint-Pétersbourg. Nous étions étonnés car toutes ses statues étaient dorées.  Et comme nous sommes arrivés après une courte pluie et le  soleil est apparu ensuite brusquement,  tout brillait comme dans un  magnifique rêve.

Après nous avons visité  Moscou,   grande ville qui nous a impressionné par sa  célèbre « Place Rouge » que nous l’avons trouvé immense, vraiment trop, trop grande : http://www.studentsoftheworld.info/visites/Place_Rouge/PR_f.html

Et  dans cette « Place Rouge » il y avait la cathédrale St. Basile (voir dans le site si dessus) que j’ai beaucoup  aimé. (Je ne sais pas si aujourd’hui je l’apprécierais comme dans le temps, car peut être  mes goûts on changés).  Dans la même "Place Rouge" il y avait aussi le splendide « Musée Historique » une établissement de couleur rouge brique, dont les toitures étaient blanche comme s’il y avait neigé dessus. J’ai beaucoup aimé. (Voir aussi dans le même site si dessus). Et puis, toujours dans la même place (vous voyez comme elle est immense ?) il y a le Kremlin dont tout le monde a attendu parler : une ville dans la ville.  Ici il faut  avoir beaucoup de temps car à l’intérieur des murs du Kremlin il y a des trésors qu’on ne peut pas voir en un heure ou deux. Il faut du temps. En face il y avait enormement de monde qui faisait la queue pour entrer  au mausolé de Lenin qui était adossé aux murailles du Kremlin : un beau monument de granite rouge.  Si on avait le courage de faire la queue (toujours presque 200 personnes) on pouvait  le voir car il gissait là depuis 40 ans. Son corps embaumé (selon une méthode exclusive) est exposé au public depuis l'année de sa mort en 1924. Bien sur le fait de voir Lenin, nous a impressionés mais... est ce que maintenant après les changements de 1990 il y en a encore autant de monde ? 

Un autre jour a été dédié au  musée Pouchkine ou nous avons admiré  la peinture française.

A  Kiev,  par contre, on a admiré les magnifique jeunes filles ukrainiennes,  une plus belle que l’autre. Tard, en fin d’après midi  elles allaient  danser et,  l’idée ingénieuse de Russes, a été de créer des pistes de danse  directement dans la rue près d’un carrefour ou d’une place.  Un haut parleur diffusait de la musique de danse  (plutôt des valses car à l’époque la musique à la mode en occident était considéré comme décadente, donc interdite en Russie) et les belles filles d’Ukraine  dansaient  comme tout les russes :   à la perfection. Décidément les russes ont la musique et la danse dans leurs gènes !  

Et après, le retour qui a été très fatiguant puisque on ne faisait que discuter de toutes nos impressions.

J’ai trouvé sur internet  un passage très intéressant où on  voit l’influence française extrêmement forte en Russi d’autre fois. Il est vrais qu’à l’époque où  nous avons faite cette fameuse excursion , presque toute l’intellectualité russe,  même les jeunes étudiants, même dans la rues,  parlaient un peu  le français, (et certains même très bien).  

Je vous laisse lire ce document si intéressant :

   
 

Des Français à Saint-Pétersbourg

Depuis Pierre le Grand et la fondation de   Saint-Pétersbourg sur les bords de la Neva, et ce jusqu’à la Révolution   d’Octobre 1917, des architectes, peintres, savants, bâtisseurs, ingénieurs,   industriels et banquiers français prirent une part active à la création de la   Capitale du Nord, aidèrent à son développement et à son épanouissement.

 

L’auteur du premier bâtiment de la ville - une forteresse   en bois en terre battue - fut l’officier du génie Joseph Gaspard LAMBERT DE   GUERIN, général de France en service en Russie.

 

L’architecte Jean-Baptiste LEBLOND fut invité de France   pour créer un jardin "à l’image de celui de Versailles", jardin que   Pierre le Grand qualifia "de vraie curiosité". LEBLOND amena avec   lui en 1716 toute une équipe de ciseleurs, de dessinateurs, de fondeurs, de   tailleurs de pierre, de bijoutiers et autres maîtres artisans français. Les   nouveaux venus devaient non seulement travailler à Saint-Pétersbourg mais   aussi former des Russes "sans rien cacher ou taire". Sur l’île Vassilevski,   à côté du Palais Menchikov, se forma tout un faubourg français. Pierre   lui-même, connaissant bien les arts et métiers, y venait de temps en temps et   "daignait s’intéresser aux travaux". (Menchikov était un des meilleurs compagnons de Pierre le   grand.

Il est difficile d’estimer le rôle joué par les   architectes et sculpteurs français dans la formation de l’image   architecturale unique en son genre de la Capitale du Nord. Il suffit de dire   que la cathédrale Saint Isaac et la Colonne Alexandre de MONFERRAND, le   "Cavalier d’airain" de FALCONET, l’ensemble de la Flèche de l’île   Vassilevski crée par Thomas de TOMON sont devenus des symboles de   Saint-Pétersbourg. Le pont de la Trinité construit selon un projet de la   société française BATIGNOL décore le panorama de la Neva par son dessin   harmonieux et sa silhouette élancée.

 

Sous le règne de l’impératrice Élisabeth Petrovna des   acteurs et musiciens français travaillait à Saint-Pétersbourg en permanence.   Ce n’est pas un hasard si le Théâtre Mikhaïlovski, l’un des théâtres   impériaux, avait pour autre nom Théâtre français. Le ballet russe   mondialement connu doit sa naissance et son épanouissement à trois maîtres de   ballet français : Jean-Baptiste LANDET, Charles-Louis DIDELOT et Marius   PETIPA.

 

Au XIX e siècle la colonie française à Saint-Pétersbourg   comptait plus de quatre mille personnes. Chacun des groupes ethniques   habitant Saint-Pétersbourg avait sa propre spécialisation professionnelle.   Les Français étaient considérés comme meilleurs cuisiniers, modistes,   coiffeurs ainsi que professeurs de danse, de musique et d’escrime. Connus en   Europe comme maîtres de l’art culinaire, ils furent les premiers à ouvrir des   restaurants à Saint-Pétersbourg. Les restaurants français avaient  les meilleures réputations et étaient les   plus en vogue. Il était chic d’acheter un petit chapeau chez "Madame   Louise" ou commander un bouquet de fleurs au magasin "Fleur de   Nice". Les magasins français étaient renommés comme les magasins les   plus recherchés et les plus élégants. La perspective Nevski était émaillée   d’enseignes "Magasin lyonnais", "Vrai savon de Marseille"   etc.

 

Les habitants de Saint-Pétersbourg du début et du milieu   du XIX e siècle connaissaient très bien la librairie des français BELLIZARD   et DUFOUR dans laquelle le poète Alexandre POUCHKINE se rendait souvent.   C’est à l’imprimerie privée dans la rue Bolchaïa Morskaïa de l’entrepreneur   français A. PLUCHARD que les œuvres immortels du poète étaient imprimées.

 

Les Français étaient aussi présents dans les affaires   hôtelières. Dans les années 1830 "l’Hôtel de Paris" situé dans   l’immeuble du Conseiller de la Cour CALLERGIE au coin de rue Malaïa Morskaïa   et de ruelle Kirpitchni était très populaire.

 

La fabrication des soi-disant "articles de   Paris", c’est à dire des objets de luxe et des vêtements à la mode,   était la base des petites entreprises françaises en Russie. Mais il y avait   aussi des grandes entreprises appartenant aux Français. Par exemple, les deux   fameuses fabriques de A. MORAND et de F. CHOPIN ouvertes dans les années   1840. La première était spécialisée dans la fonderie de monuments qui   embellirent les places de Saint-Pétersbourg, l’autre effectuait des commandes   pour le Palais d’Hiver et la cathédrale Saint Isaac.

 

Parmi les géants de l’industrie lourde fondés par les   Français, le plus connu était l’usine franco-russe de construction de   machines créée en 1881 dans l’arrondissement de Kolomenskaïa et qui   produisait des machines pour les navires.

 

Les financiers français prenaient une part active dans la   vie économique de Saint-Pétersbourg. Une place à part était occupée par la   banque parisienne "Crédit Lyonnais" dont l’agence était située   depuis 1879 dans le bâtiment du "Passage" (48, perspective Nevski).   Elle traitait avec la famille impériale.

 
 

 
 
16 décembre 2006

Mon premier billet

Je suis étonnée ! Je compose les chapitres que je vais écrire dans  mon premier blog  de ma vie. Quelqu’un de ma famille essaye de m’aider. En faite c’est plutôt elle qui crée mon Blog. Je suis étonnée quand elle écrit  la  première idée concernant les chapitres qui représenteront mes passions. Je m’attendais à ce qu’elle écrive: la musique classique ou l’aquarelle ou  la littérature, les voyages, par exemple, mais non, elle écrit : « cuisiner ». 

Il est vrai qu’elle l’a fait en vitesse en disant que c’est une proposition de moment qu’on peut effacer.

Mais je suis quand même étonnée et flattée. « Qu’est ce que tu veux  dire par là ? » demande-je ?

- « mais », di-t-elle,  « cuisiner n’est pas une de tes passions ? »

J’accepte automatiquement : elle écrit : « cuisiner » ;  moi, je suis complètement sans  conviction. Je me dis  pourtant  qu’on ne se connaît pas toujours suffisamment bien  et qui peut me connaître  mieux que ma famille ?  L’idée que la cuisine est une de mes passions me trotte dans la tête quand même, et en réfléchissant je me dis … » oui, ils ont sûrement raison, je cherche chaque jour des Blogs de cuisine, je collectionne chaque jours des recettes de cuisine, je m’arrête chaque fois quand je suis à la Fnac devant le rayons « livres de cuisine » en les regardant de très près. Et j’essaye de trouver  toujours « la meilleure recette » qui peut être vraiment renversante, dès qu’on essaye de la goûter et laquelle deviendrait une de mes recettes préférées. Car vraiment j’aime manger !   C’est pour cela peut être que j’ai stocke dans mon ordinateur mille recettes que j’ai collectionne  dès que je trouve quelque chose d’intéressant. Je prépare de temps en temps  une, toujours pour la première fois, donc « en première »,  soit  pour nos amis, soit pour  notre fils et sa famille, quand ils nous rendent visite, soit pour  quelqu’un d’autre. Vous direz « les pauvres ! ». Non n’ayez  pas peur, je sais parfaitement bien lire  une recette.  Et je la fais conforme. Même pour mon mari, qui est une personne flegmatique, je prépare ou … »j’achète » (parfois) des choses que je suppose très bonnes mais il ne se laisse pas trop impressionné en disant calmement, (et je sais qu’il n’est pas quelqu’un de méchant) que je fais plutôt « des essais » sur lui. Quelle erreur !

Pour revenir a mon problème si je suis passionnée ou non par la cuisine, je me suis dirigée ce jour là  vers mon mari en pensant résoudre ce mystère et je  lui ai posé la question :  

« Est-ce que la cuisine est ma passion ? ».

Il ne dit rien.  

Je répète la question mais…silence ! Pour quoi il se tait, me demande-je inquiète ?  Il est vrai qu’il n’est pas quelqu’un de trop bavard. Il est plutôt quelqu’un  de pratique.

Alors, finalement, il me donne une réponse un petit peu bizarre : « est-ce que tu  compte écrire en français ? »  

Je reste interloquée !

    - Mais dans quelle langue veut-tu que j’écrive puisque nous vivons en France depuis 22 ans ? 

- Il ne dit rien.

- Ah, oui ;  réponds-je, puisque je te demande toujours de corriger tous ce que j’écris ?   Oui, mais je n’ai pas eu un professeur si exigent  au lycée comme toi ? La prof de français  était  une très belle femme et… c’était tout. Ce n’est pas de ma faute si  je fais de temps en temps une ou deux  fautes d’orthographe !

Mais la discutions c’est terminé ici et je ne sais toujours pas pour quoi mon mari n’a rien dit si je suis « passionnée » ou non par la cuisine. Cela me fait réfléchir et je trouverai un jour, peut être, la réponse.

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Valerica
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